[Membre-smv] bilharziose corse ...

Martin Danis martin.danis75 at gmail.com
Ven 16 Mai 10:30:54 CEST 2014


A Ludovic de Gentille, Olivier Bouchaud, Stephane Jauréguiberry et les
autres ... 2 références intéressantes de 1966-1969:

[Potamopyrgus and *Bulinus* in
*Corsica*].<http://www.ncbi.nlm.nih.gov.gate2.inist.fr/pubmed/5403871>Chabaud
AG, Durette-Desset MC, Bain O, *Leger
N*, Albaret JL. Ann Parasitol Hum Comp. 1969 Nov-Dec;44(6):821-4. French.
No abstract available.

[Snails and bilharziasis in *Corsica*. Distribution, frequency and biology
of "*Bulinus* truncatus"].<http://www.ncbi.nlm.nih.gov.gate2.inist.fr/pubmed/6008534>Doby
JM, Rault B, Deblock S, Chabaud A.Ann Parasitol Hum Comp.
1966 Jul-Aug;41(4):337-49. French. No abstract available.

Je n'ai pas actuellement d'accès à ces revues. Il me semble que Mme le Pr
Nicole Léger nous avait parlé de ces bulins à un staff à la Salpêtrière.
L’équipe de d’A Théron (UMR 5244) est sur le coup pour les bulins 2011-2014.

Cordialement.

Martin DANIS



Le 15 mai 2014 17:17, DE GENTILE LUDOVIC <LuDeGentile at chu-angers.fr> a
écrit :

>   Bonjour,
>
> juste un point de vue parasitologique dans cette discussion
>
> Cette découverte de schistosomose urinaire dans le sud de la Corse est
> intéressante à plusieurs titres, on peut signaler que dès 1922 dans le
> Bulletin de la société de pathologie exotique, la mise en évidence de *Bullinus
> contortus* en Corse a fait poser la question de la possible installation
> de la parasitose, et qu'en 1928 le premier cycle expérimental de *Schistosoma
> haematobium* a été établi en dehors de la zone d'endémie par Emile
> BRUMPT  justement sur une souche corse de *Bullinus contortus* Capron et
> col Bull OMS 1965*)*
>
> La question à laquelle nous n'aurons sans doute pas la réponse est qui est
> allé uriner dans la rivière ?
>
> Pour les baigneurs, le risque était probablement très "climat dépendant"
>
> Eu égard l'alerte émannant de la DGS une enquête malacologique est sans
> doute en cours et les patients autour des cas index ont du être explorés,
> c'est ce qui semble ressortir des différents communiqués.
>
> Pour les autres, des instructions précises sont  certainement en cours de
> préparation pour définir la population à explorer selon les sites
> contaminés et l'étendue de la contamination de la faune malacologique.
>
> NFS à la recherche d'une hyperéosinophilie sanguine, recherche de parasite
> dans les urines réalisée dans de bonnes conditions de prélèvement et
> d'analyse, sérologie des schistosomoses (soit B 104 +/- 180 si nécessité
> d'une confirmation sérologique, correspondant à 28,08 euros +/- 48 euros
> sans compter 5,40 euros de forfait de prise en charge et de sécurité) à
> un moment donné puis trois mois après devraient permettre de dépister
> correctement une éventuelle infection parasitaire.
>
> La question est d'abord de définir quelle population ayant séjournée en
> Corse ET s'étant baignée en eau douce  à une période donnée en Corse (à
> définir).doit être explorée.
>
> Bref, il faut d'abord définir la population à risque, actuellement celle
> s'étant baigné dans le Cavu entre 2011 et maintenant d'où l'importance de
> l'interrogatoire épidémiologique.
>
>
> quand même une apparté,
>
> Pour nos voyageurs, ne pas oublier aussi l'endémie bilharzienne en Afrique
> et les nombreux signalements chez les voyageurs se baignant dans le Niger,
> dans les Lacs de l'Est Africains, dans les cascades du Pays Dogon, dans les
> rivières de Guinée etc ...  (cf présentation faite à Besançon sur ce sujet)
> d'où l'importance de l'interrogatoire pour déterminer les situations à
> risque orientant les explorations sur des signes cliniques d'invasion ou
> d'état  ou encore en l'absence de signes. Nous avons aussi à intégrer ce
> risque dans nos conseils.
>
> Sans omettre le risque parasitaire dans les population migrantes
> originiaires d'Afrique qui doivent être explorées vis-à-vis de ce risque
>
>
> Ludovic de GENTILE
> CHU Angers
>
>
>
>
>  -----Message d'origine-----
>
> *De :* Membre-smv [mailto:membre-smv-bounces at medecine-voyages.fr] *De la
> part de* CAUMES Eric
> *Envoyé :* jeudi 15 mai 2014 09:12
> *À :* membre-smv at medecine-voyages.fr
> *Objet :* Re: [Membre-smv] bilharziose corse ...
>
>  Bonjour,
>
> En général les bilharzioses donnent des signes à un stade très (trop)
> avancé de leur évolution. Il faut donc systématiquement dépister les
> personnes exposées par un examen parasitologique des urines (si possible
> urines des 24 heures) et une sérologie de bilharziose. On peut aussi faire
> une bandelette urinaire (pour dépister une hématurie occulte) mais comme il
> y a des faux négatifs et des faux positifs, l’EPU et la sérologie
> systématiques sont plus raisonnables.
>
> Eric Caumes
>
>   ------------------------------
>
> *De :* Membre-smv [mailto:membre-smv-bounces at medecine-voyages.fr] *De la
> part de* vaccination
> *Envoyé :* mercredi 14 mai 2014 11:38
> *À :* membre-smv at medecine-voyages.fr
> *Objet :* [Membre-smv] bilharziose corse ...
>
>  Bonjour
>
>  Après avoir reçu l’alerte du ministère à propos des cas de bilharzioses
> urinaires survenues au décours de baignade dans la rivière Cavu, je
> découvre qu’une de mes collaboratrices a fait plusieurs séjours dans ce
> secteur depuis 2011 et s’est baignée dans cette rivière.
>
> Elle n’a aucun symptôme, ni sa famille, mais faut-il faire des tests
> particuliers dans ce cas de figure : recherche urinaire ou autre… ?
>
> Ou bien reste-t-on dans l’attente de signes cliniques ?
>
> Merci de vos avis éclairés.
>
> Cordialement
>
>  Dominique Douzou-Salard
>
> CVI Valence
>
>
> _______________________________________________
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> http://lists.medecine-voyages.fr/cgi-bin/mailman/listinfo/membre-smv
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